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Bulletin
n° 80 - Janvier
2018
Mirant
la Barbelinière, grand manoir XIXe
d’allure Renaissance surplombant le village de
Thuré, il n’est pas facile d’imaginer qu’il
fut bâti sur les ruines d’une forteresse
érigée dix ans avant la fin de la guerre de
Cent Ans. Jean de MARCONNAY chevalier, dont le
petit-fils est inhumé dans la chapelle du
cimetière de Thuré, en avait obtenu
l’autorisation par Charles VII en récompense
de ses bons et loyaux services. Charles, dit
le Victorieux, souvenons-nous, petit roi de
Bourges, emmené se faire couronner par Jeanne
d’Arc à Reims. C’est à la découverte de cet
épisode de notre histoire et de la famille de
MARCONNAY, en passant par les méandres des
droits féodaux et seigneuriaux, que nous
convie Marianne avec ce dernier bulletin. |
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Bulletin
n° 81 - Mars
2018
Ce 8 mars
sortait des presses le 81e bulletin.
Coïncidence
de calendrier ? 8 mars 1917, les
ouvrières en Russie se mettaient en grève ; 8
mars, journée internationale des droits des
femmes
officialisée par les Nations Unies en 1977 ; 8
mars 2018, constatation toujours faite des
inégalités salariales entre hommes et femmes...
En 1917 la MAC employait jusqu'à 7.223 personnes
dont environ 1.600 femmes. "Les manuchardes
de Thuré pendant la Grande
Guerre" est
émaillé de cinq grands chapitres : "La
manu embauche", "Un travail
épuisant et des horaires
indentiques à ceux des hommes", "Des
punitions en veux-tu en voilà", "À
travail égal, salaire inégal", "Les
améliorations des conditions de
vie des ouvrières, avant les licenciements",
ainsi que la listes et le détail
des 61 fiches des munitionnettes thuréennes
embauchées dès mars 1915 étudiées par
Jean-Louis qui signe ici un bel hommage à
ces héroïnes oubliées de la guerre 14-18.
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Bulletin
n° 82 - Juin 2018
Les mobilisés du
Châtelleraudais et du Montmorillonnais dont
fait état Jean-Louis dans cette nouvelle
publication trimestrielle sont tous partis "la
fleur au fusil" reprendre au "Boche" les
départements perdus en 1871. Le recul
de l'Histoire a eu raison de cette affirmation
car s'il est certain que la prévisible
mobilisation générale fut accueillie par des
manifestations de ferveur patriotique il est
tout aussi vrai que dans la population, la
France des campagnes, c'est de l'inquiétude et
du désarroi que provoque d'abord cette
déclaration de guerre. Mais, comme il faudra
donner un sens à cette tragédie qui coûta plus
d'un million quatre cent mille morts à la
France, la propagande a fait long feu en
justifiant cette guerre par la récupération de
l'Alsace et de la Lorraine.
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Bulletin
n° 83 - Octobre
2018
Retour avec
Marianne qui a pu, grâce aux sources notariales
et à une foule de documents, méticuleusement
refaire la surprenante histoire de la
Barbelinière vendue à la fin du XVIe siècle
par la famille de MARCONNAY à Pierre
CERTANY. Nous y voyons comment ce conseiller du
roi, président trésorier général de France,
venant du Grand Sud-Ouest du pays et issu d'une
famille de marchands florentins, devient
seigneur du fief de la Barbelinière et quelles
fonctions cette famille de CERTANY devenue
influente avait, durant et après cette période
de guerres de religion, en Aquitaine et à Thuré.
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Bulletin n° 84 - Novembre
2018
Après trente-neuf mois meurtriers, ce
sont les douze derniers avant la onzième heure
du onzième jour du onzième mois de 1918, avant
que les clairons et les cloches ne rendent
officielle la nouvelle de l'armistice stoppant
net le conflit que Jean-Louis Lamouraux nous
fait revivre ici. On ne tuait plus, on ne
mutilait plus. Soulagement, explosion de joie.
Liesse dans tout le pays et sur toute la ligne
de front cependant ternie par les deuils et le
bilan humain du «
dernier quart d'heure » comme l'appelait
Clemenceau qui apparaît vraiment très lourd.
Mise en évidence des problèmes de l'arrière à
Thuré comme à Saint-Gervais-les-Trois-Clochers.
Focus aussi sur le travail des femmes à la
ferme, aux champs, à l'usine. Les difficultés
d'approvisionnement, les rationnements et
l'autre grande tueuse apparue en France en avril
18, la grippe dite espagnole qui provoque des
ravages dans la population tant civile que
militaire. Après l'arrière Jean-Louis nous
transporte pendant toute une année en compagnie
des combattants du 232e RI pour qui
ce devait être la « Der
des Ders »,
celle qui devait mettre fin à toutes les
guerres, mais l'histoire et les hommes en ont
décidé autrement et la Seconde en fut son
prolongement.
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