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Bulletin
n° 90 - Janvier
2020
On
n'aurait pas pu faire un
copier-collier de la présentation du
21e bulletin paru en avril
2016 pour illustrer ce dernier car,
même si l'auteure dans les premières
pages reprend en les enrichissant les
grands traits de cet épisode de la
Drôle de guerre, elle a poussé plus en
avant son champ d'investigation en
s'intéressant à chacune des familles
évacuées de la zone frontalière de
Moselle arrivées à Thuré totalement
démunies. Minutieuse enquête sur leur
intégration plus ou moins facile dans
les foyers et logements cédés. Vient à
l'automne 40 pour certains le départ.
D'autres resteront... et ce samedi 25
janvier verra l'inauguration d'une
plaque commémorative qui perpétuera le
souvenir de ce cruel mais non dénué
d'humanité épisode de notre histoire.
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Bulletin
n° 91 - Mars
2020
1918-1919. Une victoire certes, mais
à quel prix ? Fin 1919 l'état formel des
pertes humaines subies par les puissances
belligérantes n'était pas dressé avec
précision mais il fut terrifiant : plus d'un
million quatre cent mille morts et disparus
« pour la France ». 4,6 % de la population
communale enlevée à la vie. Effroyable
chiffre supérieur à celui de la moyenne
nationale qui est lui de 3,5 %. Deux
Thuréens n'avaient pas encore 20 ans.
Comme si cela n'avait pas été suffisant,
une autre tragédie s'est répandue à
travers le monde sous la forme d'une
grippe dite espagnole qui n'avait rien de
commun avec celle bénigne qu'ils
connaissaient. Ce document réalisé par
Jean-Louis fait le macabre inventaire des
victimes en tous genres, montre la
dynamique des populations, la situation de
l'agriculture, les mentalités
conservatistes ou progressistes. Il est
aussi le reflet de la vie quotidienne
d'après-guerre dans Thuré et ses hameaux.
Constat aussi des difficultés des hommes
qui rentrent et qui pour la plupart
reprennent leur place au travail, conviant
les femmes qui avaient pourtant elles
aussi accepté de se sacrifier au moment où
la patrie était en danger à retourner à
leurs « anciennes occupations » et
repoussant par là même à plus tard leur
émancipation.
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Bulletin
n° 92 - Juin
2020
La
lecture de ce bulletin, qui fait le parallèle
entre l'histoire des Mosellans à Thuré et
celle de ceux qui sont repartis à Rettel après
1940, ravivera bien des souvenirs de cette
partie de leur vie aux enfants de la
génération dite silencieuse nés avant la fin
des années 30. Vie ,difficile, à Thuré pour
les réfugiés mosellans sous l'occupation
allemande et celle, compliquée, en Moselle
pour la majorité des Rettelois rentrés en
Lorraine à l'automne 1940. Une intégration
sociale par l'école, le travail, le sport, les
loisirs pour ceux qui restent à Thuré et les
premiers mariages en 1942. Participation à la
Résistance aussi. Dur retour, reconstruction
et adhésion forcée au régime du Reich pour les
autres avec incorporation de force des jeunes
malgré-nous dans la
Wermacht. Nombreux y perdront la vie.
Heureusement des liens amicaux, fraternels
se sont noués entre familles de Thuré et de
Rettel et les « retrouvailles
»
sont maintenant bisannuelles.
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Bulletin n° 93 -
septembre 2020
Nous
est contée ici la vie et l'œuvre d'un
instituteur public rural d'entre Belle Époque et
années folles puisqu'il a terminé fin 1925 sa
carrière débutée en 1885. Instructeur
qui n'a
pas été formé à l'école des Hussards-Noirs
mais qui a su dès 1894, d'abord à Besse puis
en tant que directeur de l'école du Bourg en
1897, remplir sa mission auprès de jeunes
élèves à qui il laissa le souvenir d'un
maître extrêmement consciencieux. Eugène
Sarrazin, aussi très attaché aux cours du
soir pour adultes, et son épouse Albertine,
pareillement institutrice à Thuré, sont très
impliqués dans la vie associative de la
commune. Secrétariat de mairie, siège au
conseil d'administration de la boulangerie
coopérative, trésorerie de la Société de
secours mutuels, amicale des anciens élèves
de l'école laïque... Les qualités
pédagogiques et le dévouement de M. Sarrazin
ont été reconnus durant toute sa carrière
par les inspecteurs primaires et lui ont
valu les médailles d'honneur, de vermeil, de
bronze et la nomination au grade d'officier
dans l'ordre des palmes académiques.
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Bulletin n° 94 -
Novembre 2020
Après
avoir résumé l'historique du couteau, de l'âge
de pierre à l'âge du fer, Tony aborde
l'importance de la coutellerie dans l'histoire
industrielle châtelleraudaise dont l'origine
paraît remonter au XIIIe siècle. Du
Moyen Âge à la Révolution la réputation des
couteaux châtelleraudais, qu'ils soient de
luxe, incrustés de pierres fines, ou
ordinaires, dépassait les frontières
nationales. Nombre d'ateliers, tant dans la
ville de Châtellerault qu'aux alentours, y
travaillaient activement avant son déclin lié
à la création de nouvelles voies de
circulation isolant de fait la ville et
l'installation à partir de 1818 de la « Manu »
qui attira les couteliers locaux. L'activité
continua néanmoins jusqu'aux années 1950
délocalisée sur les rives du Clain par les
frères Pagé, Bachy-Duteil, Pingault,
Mermilliod-Chéron puis Rocher... avant de
s'éteindre définitivement en 1970. Que
reste-t-il aujourd'hui de la coutellerie en
pays châtelleraudais ? Confer :
bulletin n° 94 ! « La coutellerie de la
préhistoire à nos jours ».
 
Mon couteau-poignard
fermant (avec l'utile tire-bouchon) le
Châtellerault, malheureusement
fabriqué à Thiers par Gilles
Reynewaeter.
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