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Bulletin
n° 70 - Janvier
2016
Retrouvera-t-il sa place dans l'écosystème grâce à
l'espèce humaine qui, après des siècles de traque l'a fait
disparaître du Poitou, de France et d'une grande partie de
l'Europe occidentale ? (Retour
ou réintroduction) Il faudra encore bien du temps
pour que ce superbe animal mythique de mauvaise réputation
(convention de Berne
bafouée. Source Charlie Hebdo) qui
pendant des siècles a fait partie intégrante de la vie de
nos campagne fasse de nouveau entendre ses hurlements
depuis les bois de la Bride-aux-Loups, de Fontpourry, de
la Plante ou des Quinze-Chênes comme cela fut _ on se
laisse aller à l'imaginer _ peut-être arrivé sous la lune
claire d'une nuit d'hiver avant sa disparition. Extinction
finalement assez récente puisque le dernier fut abattu
comme nous l'apprenons à la lecture de ce nouveau bulletin
dans le sud du département en 1923. Cette « Histoire
des loups dans la Vienne » est le fruit d'un
remarquable travail de recherche et d'écriture effectué
par Évelyne avec l'aide de Martine et Jean-Louis qui vous
attendent nombreux vendredi 22 janvier, pour une veillée
« Contes et légendes » où le loup, entre
sorcières, revenants et Mélusine, saura encore tenir bonne
place. |
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Bulletin
n° 71 - Mars 2016
Mais qui était Laurent Charles
Pasquier qui en 1767 a pour mémoire gravé cette pierre
dans l'église de Thuré et qui a permis à Évelyne
d'écrire cet édifiant bulletin ? Il était dans l'église
« celui qui a soin
de la sacristie, lieu destiné à serrer les vases
sacrés, les ornements d'église, où les prêtres, les
diacres et tous ceux qui servent à l'autel vont se
revêtir des habits d'usage pour le service divin ».
Telle est la bien trop courte
définition que nous donne l'édition de 1778 du «
Dictionnaire de l'Académie françoise »
de ce métier méconnu de sacristain et du rôle qu'avait
cet homme important et indispensable dans l'entretien et
la bonne marche de la vie de l'église. Sa rémunération
n'était peut-être pas importante, mais la fonction
procurait un certain statut social, suffisant pour qu'il
soit avantageux de la transmettre à sa descendance. Ce
poste était donc traditionnellement donné de père en
fils et c'est ainsi que de véritables dynasties se sont
créées dans les villages, en particulier à Thuré où au
moins neuf générations de Réau et Pasquier se sont
succédé...
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Bulletin
n° 72 - Juin 2016
Le 21 février, à 7 h 15 du matin,
un déluge de feu s’abat sur les lignes françaises.
L’armée allemande vient de lancer une grande offensive
contre la région fortifiée de Verdun, surprenant les
Alliés qui sous l’autorité de Joffre avaient choisi de
briser le front ennemi sur la Somme. Commence dans la
Meuse une des plus longues et plus coûteuses (300.000
morts) batailles de la Première Guerre mondiale qui
durant environ trois cents jours vit passer la quasi
totalité des divisions françaises qui parviennent, au
prix de combats acharnés jusqu'en juin, à contenir la
poussée allemande. En juillet l’armée du Kaiser a
d’autres inquiétudes. La bataille de la Somme, encore
plus meurtrière puisqu'elle fera 1.200.000 victimes,
vient de débuter. |
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Bulletin
n° 73 - Octobre 2016
Cette fois Évelyne a porté sur dévolu sur un hameau voisin de celui où elle vécut enfant, le Pas-de-la-Groie, proche de l'Envigne. Riche sur ce domaine de nombreuses sources d'archives elle nous convie à un grand voyage dans le passé qui nous conduit vers les plus anciens propriétaires des lieux. Après les seigneurs de Poitiers, le vicomte de Châtellerault, les de Marconnay, d'Aloigny, ce sont de grandes familles bourgeoises (Bachelier-Lévêque, Cadet, Richard) qui font l'acquisition des terres et bâtiments du Pas-de-la-Groie. Nous découvrons dans les chapitres suivants les acquéreurs successifs, fermiers-cultivateurs occupant ou non les lieux sur plusieurs générations jusqu'à nos jours où l'exploitation agricole a maintenant fait place à un centre équestre, les bâtiments ont été remaniés en de charmantes habitations et la voie ferrée qui la longeait s'est transformée en piste cyclable et piétonne... |
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Bulletin
n° 74 - Novembre 2016
Aucun bulletin n'avait encore
relaté ces deux terribles années qui coûtèrent si cher
au pays. Les seize pages de ce numéro 74 nous montrent
comment Thuréens et Châtelleraudais ont appréhendé ce
conflit durant la période allant du chaud été 1870 qui
vit la capitulation de Sedan, la déchéance du régime, la
désignation d'un gouvernement provisoire de défense
nationale puis le début du siège de Paris, jusqu'à
l'automne de la même année où Gambetta, depuis Tours,
organisa la résistance. |
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