|
||||||
Suite (2014)
>>> |
||||||
![]() |
Bulletin
n° 55
- Janvier
2013
Après nous avoir
fait découvrir dans le précédent numéro la vie à la
Barbelinière au temps où cette demeure appartenait au
sieur Cadet, né à Québec et petit-fils d'un Français
originaire de Niort établi au Canada en 1694, ce premier
bulletin de l'année est de nouveau consacré à
l'étonnante carrière de ce riche et puissant homme
d'affaire à l'origine marchand boucher puis négociant en
gros qui fut nommé en 1748 munitionnaire général des
vivres du roi en Nouvelle-France. Autant dire un poste
qui prit une importance capitale lors du conflit qui
opposa la Grande-Bretagne à la France et ses alliés
indiens, la guerre de Sept Ans, qui fit perdre au
royaume la plus grande partie du Canada. Ce premier
bulletin de 2013 est donc la transcription globale de la
conférence donnée par Marianne le vendredi 16 novembre
dernier et on ne peut s'empêcher en le lisant de faire
le parallèle entre nos jours froids de janvier et le
grand hiver canadien ; je terminerai par un clin
d’œil aux gamins de l'après-guerre que nous étions et
qui vibraient à la lecture des aventures du héros de BD,
le grand Blek le Roc, sans savoir qu'avait vécu à notre
porte, à Thuré, un homme qui, quasiment à la même époque
que notre héros de papier, côtoyait les trappeurs et les
Indiens de la Nouvelle France. Grâce à Marianne
maintenant nous le savons.
|
|||||
![]() |
Bulletin n°
56
- Mars 2013 Cette nouvelle édition trimestrielle
composée de 14 pages couleur, livrée par Jean-Louis,
nous conte l'histoire de la longue évolution de
l'administration postale en général et en particulier de
celle de la poste à Thuré depuis 1800 jusqu'au lendemain
de la Première Guerre mondiale. Le bulletin suivant
sera, lui, consacré à la Poste dans notre commune depuis
l'après-guerre - qu'il aura fallu attendre avant de
pouvoir installer un véritable bureau des Postes,
Télégraphes et Téléphones - jusqu'à nos jours où, et
peut-être en sera-t-il aussi question, si nous n'y
prenons garde ce service public dans la tourmente, au
nom de la rentabilité et du libéralisme, pourrait bien
finir par disparaître complètement de nos bourgades de
campagne. Cette longue marche donc vers une Poste
moderne nous est racontée avec un luxe de détails depuis
les relais de postes aux chevaux et aux lettres,
l'étonnante et éprouvante mission des messagers piétons
(tel, le croirez-vous ? ce J.-R. Barrault qui, havresac
en cuir sur le dos, avalait encore quotidiennement à
l'âge de 80 ans sa quarantaine de
kilomètres) pères des facteurs ruraux qui
pouvaient eux aussi, apprend-on encore, parcourir chaque
jour à pied, par tous les temps, une trentaine de
kilomètres, dimanche compris (il ne leur sera accordé un
jour de repos par mois qu'à partir de 1893, et qui ne
sera jamais un dimanche !) afin de livrer lettres,
colis, cartes postales et journaux... Ah, non vraiment,
le métier de facteur n'a jamais été un petit travail
tranquille.
|
|||||
![]() |
Bulletin n°
57
- Juin 2013 Après la description de
l'institution postale dans notre commune jusqu'à la fin
de la Grande Guerre, Jean-Louis, avec la collaboration
d’Évelyne Gaudin et Philippe Vaucelle, nous rappelle en
18 pages très documentées l'histoire de La Poste à Thuré
depuis 1919 jusqu'à nos jours en ne s'appuyant pas
seulement sur les archives départementales et communales
mais aussi sur de nombreux témoignages souvent
anecdotiques et croustillants. On y voit que les
municipalités successives n'ont jamais ménagé leurs
efforts pour faire évoluer le service postal entre les
deux guerres (époque des courageux facteurs mutilés et
des premiers abonnés au téléphone) comme après; suivent
les chapitres consacrés aux prometteuses Trente
Glorieuses avec la bienvenue allusion au facteur « à
l'américaine ! » du célèbre « Jour de fête » de Jacques
Tati tourné non loin d'ici, à Sainte-Sévère, dans
l'Indre pour terminer par les années minitel, internet,
mécanisation, informatisation, privatisation et...
questions et inquiétudes sur l'évolution du service
public postal...
N'oubliez pas, samedi 29 et dimanche 30 juin, vous êtes attendus à la Massardière pour deux soirées de spectacle avec la représentation de la pièce jouée par la troupe du foyer loisirs intitulée « L'Affaire Plourde » écrite et mise en scène par Marianne Mabille et Claude Renault. |
|||||
![]() |
Bulletin
n° 58
- Septembre
2013
Le 58e bulletin
de liaison est imprimé et vous ne devriez pas tarder
à le recevoir. Comme nous l'annonce Evelyne dans son
éditorial vous y trouverez la convocation à
l'assemblée générale du vendredi 4 octobre, où vous
êtes attendus nombreux, ainsi qu'une partie de la
riche histoire d'une propriété très ancienne, sise
au lieudit la Riffaudrie, à Thuré. Les actuels
propriétaires, Françoise Mortreuil et Michel Masson,
après l'avoir acquise en 1998, ont, comme on le
ferait pour une famille, en consultant cadastre,
actes notariés, inventaires après décès, actes de
ventes, recensements de population... effectué
la généalogie de leur maison. Ce sont
donc eux aussi, qui, pour notre plus grand plaisir,
ont cette fois concocté ce numéro de rentrée
consacré à l'histoire de la Riffaudrie et à ceux
qui, pour certains illustres, l'occupèrent depuis le
début du XVIIe siècle.
|
|||||
![]() |
Bulletin
n° 59
- Novembre
2013
Ce dernier bulletin de
l'année 2013 vient en préambule de la réunion du
vendredi 15 novembre qui sera consacrée aux plantes
venues d'ailleurs et le tabac, découvert la même
année que l'Amérique en 1492, en est un fort bon
exemple. Après avoir décrit cette herbe à Nicot, son
arrivée en France, sa culture, son
exploitation _ difficile et très
réglementée _, les auteurs Evelyne,
Marianne et Tony nous entraînent dans
la Vienne d'après-guerre où depuis 1942 le
gouvernement en a autorisé la culture et où nombreux
sont ceux qui, possédant un petit bout de terrain
propice, en plantent. C’est le début de la culture
du tabac à Thuré. En 1952 ils n'étaient pas moins de
39 planteurs. Maintenant, les champs
de tabac ont disparu du paysage dans notre commune
et les hangars qui servaient à le sécher sont vides
ou ont été transformés.
Nous en connaissons tous maintenant
les méfaits sur l'organisme, et
malgré la mise en place d'avertissements sur les
dangers de sa consommation, d'interdictions et de
taxes en tous genres, l'attrait pour ce produit
reste encore trop important. Difficile aussi de
lutter contre le grand lobbyisme
pro-tabac. L'aide au sevrage viendra
peut-être par le vapotage de l'ecigarette
qui doit procurer les mêmes sensations que fumer une
cigarette ordinaire sans avoir les conséquences
néfastes de la nicotine. Les grands perdants
dans l’histoire sont évidemment les
buralistes. Leur nombre a sérieusement diminué et
l’Etat cherche à leur attribuer de nouveaux
services. Cela renvoie à l’actualité brûlante de ces
derniers mois.
|
|||||
Retour |