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Bulletin
n° 60 - Janvier
2014
Le n° 60 du
bulletin de « Thuré ma commune » débute l'année
éditoriale 2014 avec densité (8 pages) et élégance grâce
à de nombreuses illustrations (dont celles remarquables
de Gérard Gaudin). Cette copieuse étude, résultat de
bien des heures de recherche aux Archives de la Vienne
sous la cote 2U qui regroupe les archives judiciaires et
municipales, aborde le thème des infractions que les
lois punissent commises à Thuré entre 1825 et 1914.
Il y est donc fait un tour d'horizon des
principales affaires criminelles qui s'y sont déroulées
durant cette période, de la diversité des auteurs ainsi
que de la façon dont étaient menés enquêtes et jugements
dans les tribunaux. Durant la période concernée,
difficultés économiques aidant, les vols _ souvent par
nécessité (Plourde condamné pour du pain, Bouracé qui va
aux assises pour des prunes) _ même s'ils représentaient
la majorités des procès, n'étaient pas les seuls à
occuper la justice : mœurs, infanticides, voleur
récidiviste, attaque de convoi à main armée, incendie
volontaire, règlement de comptes par balles font les
beaux jours des tribunaux. A découvrir en
ce début d'année 2014 où pour citer notre contemporain
ministre de l'Intérieur : « l'augmentation
des cambriolages atteint
profondément les Français et nourrit de nouveau le
sentiment d'insécurité ».
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Bulletin
n° 61 - Mars 2014
Suite
logique du précédent bulletin de liaison dans lequel
elle abordait le thème des délits et crimes commis à
Thuré au XIXe siècle, Evelyne dans
ce nouveau numéro s'est penchée sur le
sort de ces Thuréens, victimes des
mauvais hasards de la vie plutôt que brutes épaisses,
qui furent condamnés aux travaux forcés et nous plonge
dans l'enfer du bagne. Six dures années à Brest pour
Louis Limouzin, né et domicilié à Besse. Antoine Bouracé
lui aussi exposé au carcan sur la place du marché de
Châtellerault et marqué au fer rouge purgera pour
quelques prunes chapardées sa peine de
sept ans dans l'un des bagnes les plus terribles du
royaume, celui, dont la mémoire collective a oublié
l'existence, de Rochefort. Aimable Clarté condamné lui à
dix-huit ans de fers y mourra en 1815, ainsi que
François Renouard, qui écopa de cinq ans pour vol (par
nécessité) de «baillarge» et de quelques
boisseaux de blé et qui n'y résistera pas plus de neuf
mois; Pierre Dairon en revint. D'autres iront à celui de
Toulon ou bien Cayenne, de sinistre mémoire, comme
Fleurant Girault du village de la Pinotière ou François
Bordeau... Terrifiante description de ces centres de
détention dont la fermeture du dernier bagne
n'interviendra définitivement qu'en 1953.
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Bulletin n° 62 - Juin 2014
Cet été 2014
nous commémorerons le centenaire du début de la Première
Guerre mondiale et ce conséquent bulletin bien documenté
composé de seize pages évoque ce qu'était la vie de
notre village et de ses habitants durant l'époque
antérieure au grand carnage que l'on dénomma par la
suite Belle mais qui, comme l'écrit si justement
Jean-Louis, ne donna pas à la plupart des paysans du
Poitou ou de l'Hexagone le sentiment d'avoir traversé
une époque si merveilleuse. Comment vivait-on à Thuré au
début du vingtième siècle, qui faisait-on, à quoi
ressemblait notre bourg, qui assurait l'administration
communale, instruisait la jeunesse, qu'elles
y étaient les distractions ? Et aussi quels événements
internationaux, nationaux ou même locaux ont retenu leur
attention ? Des questions sur lesquelles Jean-Louis
Lamouraux a répondu, s'appuyant sur des documents
d'archives, des journaux d'époque, des anecdotes
collectées auprès des familles de ce village rural pris
entre l'évolution technique, source de progrès, et
l'inquiétude face à un avenir menaçant.
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Bulletin n° 63 - Octobre 2014
Nous emboîtons
le pas à notre guide Françoise Mortreuil pour cheminer
sur un long circuit-découverte qui va bien au-delà de
celui nommé «Thuré de porche en porche» car ce
remarquable patrimoine bâti ancien, typique du
Châtelleraudais, est effectivement ici toujours bien
présent. La quarantaine de porches-portes répertoriés à
Thuré par Françoise sont pour la plupart bien conservés
et pour beaucoup restaurés. Nous nous arrêterons sur les
origines du mot porche, puis continuerons notre
déambulation par du vocabulaire en nous interrogeant sur
les fameuses expressions tant concrètes que figurées
relatives à la porte avant de chercher à comprendre les
motivations des bâtisseurs et propriétaires de ces hauts
portails voûtés en blanche pierre de tuffeau et
d'appréhender les techniques de construction,
l'ingéniosité, le savoir-faire des maîtres maçons des
siècles passés. Pour clôturer cette belle promenade nous
nous pencherons sur la longue liste descriptive et
illustrée des porches de notre commune, ainsi que leur
localisation dans et hors le bourg en pages 13 et 14.
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Bulletin n° 64 - Novembre 2014
A l'heure du
centenaire et après avoir évoqué dans le 62e
bulletin la vie à Thuré à la veille du conflit ainsi que
les origines et les responsabilités de
chaque nation dans le déclenchement de la grande
déflagration mondiale, Jean-Louis a
choisi de revenir sur les premiers mois de cette guerre
sans nul doute préparée de longue date; l'affectation de
chaque réserviste n'était-elle pas déjà prévue selon ses
âge et domicile ? Qui possédait un livret militaire
connaissait son ordre de route (pages roses) pour le cas
de mobilisation générale et les milliers
d'affiches l'annonçant placardées le 1er août
n'étaient pas imprimées de la veille. A Châtellerault,
Thuré, Saint-Gervais la stupéfaction de la première
heure cède à la résolution et si pour certains
enthousiasme il y eut il fut vite retombé
à l'annonce des premières victimes. Vingt-trois Thuréens
sont morts au combat durant les cinq derniers mois,
particulièrement meurtriers, de l'année 1914. Ce
bulletin composé de photographies d'époque, de documents
d'archives tels que Mes impressions au courant de la
plume pendant la guerre de 14 de l'abbé Servant
curé à Saint-Gervais, de correspondances de soldats de
Thuré adressées du front à leur famille, d'entretiens de
témoins de cette époque effectués dans les années 60 par
l'auteur est aussi le reflet de la vie quotidienne dans
nos campagnes et nos villes.
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