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Bulletin
n° 65 - Janvier
2015
De plus de cinq années de
correspondance quasi journalière reste une bonne
centaine de cartes postales (les lettres ayant
malheureusement été détruites) et du papier jauni, un
siècle plus tard, ressurgit le
quotidien d'un couple marié quatre mois plus tôt. Lui,
27 ans, part au front et sa jeune femme âgée de 19 ans
reste à la ferme. Ces échanges conservés comme un
trésor nous racontent leur histoire, l'histoire tout
court. Maxime Vaucelle mobilisé le 4 août 1914 rejoint
le 232e RI à la caserne de Laage à
Châtellerault avant d'embarquer le 13 pour Nancy.
Comme tant d'autres femmes, Fernande, aidée de ses
parents, dut prendre la ferme en main et remplacer sur
le champ de travail celui qui est sur le champ de
bataille. Même si elle se plaint souvent de l'absence
devenant de plus en plus cruelle à mesure que le
conflit s'installe dans la durée -- ils se
souhaiteront cinq ans d'affilée la bonne année « de
loin » -- elle reste néanmoins discrète sur le travail
que l'on devine harassant car l'agriculture
est alors peu mécanisée et les céréales, l'élevage,
gros et petit bétail, les légumes, la
vigne... c'est du travail manuel, cela
prend du temps mais rien de tout ça ne l'empêche de
tenir cette nombreuse correspondance avec son Maxime
qui lui, à cause de la censure mais aussi par volonté
de la ménager, ne peut trop rien lui dire de ses dures
conditions de vie.
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Bulletins
n° 66 et 67 - Mars et juin 2015
Un coin du
voile qui recouvrait de la plus
mystérieuse obscurité l'étrange dénomination du chemin
de la Ménallière dit « de la guillotine »,
vient, après deux cents ans d'être levé par
Évelyne ! Car ici, sans vouloir tout dévoiler, en
1819, la poudre a parlé et un Cadet, aristo sur le
déclin, y a connu presque deux ans de clandestinité
avant de se rendre à la justice. Ce Joseph-Aimé Cadet né
en pleine tourmente révolutionnaire est le petit-fils du
sieur Joseph Cadet de la Barbelinière, ancien
munitionnaire général du roi soupçonné de s'être enrichi
aux frais du gouvernement et tombé en déchéance après
une carrière spectaculaire en Nouvelle-France, exilé
canadien que Marianne par deux bulletins nous avait fait
connaître. Joseph-Aimé lui, jugé, reconnu coupable,
condamné lourdement, a-t-il purgé sa peine, connu les
fers de Rochefort ou bien monté les marches de la
lucarne ou si vous préférez de la bascule à
Charlot ?... A vos bulletins 66 et 67...
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... On peut se demander si dans le royaume de la Seconde Restauration, sous le glaive et la balance de la cour royale de Tours, la réalité judiciaire française de 1821 était différente de celle de Louis XIV si bien illustrée par Jean de La Fontaine dans sa fameuse et, hélas toujours d'actualité (mais on ne commente pas une décision de justice) fable « Les animaux malades de la peste »… « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir »... | |||||
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Bulletin
n° 68 - Octobre 2015
Comment, à la lecture des extraits
de ces courriers repris dans ce bulletin consacré à
l'année 1915, ne pas être à nouveau ému et admiratif
devant la grandeur, le courage, l'abnégation et la
volonté dont ces femmes et ces hommes ont fait preuve
face à l'adversité. Tout comme celui de juin 2014 qui
nous avait plongé dans les premiers mois de la guerre,
Jean-Louis s'appuyant sur les lettres entre époux
échangées nous fait magistralement revivre cette année
que l'on espérait décisive mais qui après les batailles
des frontières, de la Marne et la course à la mer où 23
Thuréens trouvent la morts sur le champ de bataille, vit
le front après ces cinq mois meurtriers se stabiliser.
Commença alors une autre guerre que personne
n'imaginait, de position, d'enlisement dans
d'abominables tranchées, tout aussi meurtrière et mal
conduite que la première. Cette année-là 15 soldats de
Thuré tombent « pour la France ». |
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Bulletin
n° 69 - Novembre 2015
Nous sommes entrés dans une nouvelle ère, l'âge de la couleur. Les 12 pages (comme aujourd'hui) ou plus proposées par notre bulletin trimestriel seront désormais toutes imprimées en quadrichromie et reliées ensemble par agrafage. La couleur justement arrivée à point nommé pour mieux nous faire profiter de ce numéro consacré au vitrail qui, tombé en désuétude depuis le XVIIe siècle, connut une renaissance sous celui de Viollet-le-Duc où de nombreuses églises font l'objet de restauration après la tourmente révolutionnaire et l'abandon des lieux de culte. Marianne s'est particulièrement intéressée à ceux de Thuré renouvelés sous l'impulsion du curé Bobin arrivé à Thuré en 1880 qui ornèrent de nouveau deux ans plus tard les baies autrefois murées. Vous y trouverez aussi un compte rendu de l'assemblée générale annuelle qui s'est tenue le 2 octobre. |
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