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ARMI les objets
d'art contenus dans
l'église, hormis un tableau du Sacré-Cœur
du XVIIIe, avec un cœur rayonnant dans une
gloire, un tableau de l'Assomption
(peut-être du XVIIe), une très belle copie
récente du « Christ en Pitié » de
Jean Bellini (original au musée de Milan)
offert par l'éminent écrivain Maurice Bedel,
il faut signaler une jolie Vierge en bois
peint du XVIIe siècle dont une main a été
malheureusement volée en 1976, cette main
avait la particularité de tenir une grappe de
raisin, ce qui prouve que la paroisse était
bien pourvue en vigne. Cette statue très
dégradée mériterait une restauration de la
part des Monuments historiques.
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La baronnie de Thuré :
« Hommage lige, une
maille d'or à muance d'homme, haute, moyenne et basse
justice.
L'ancien château offre
encore à la vue de respectables ruines, qui consistent
particulièrement en quatre tours rondes, dont deux
s'élèvent aux deux angles sud et les deux autres à
l'entrée de la porte principale. Elles sont couronnées
de leurs machicoulis. Les fenêtres des galetas sont à
fronton aigu, et les autres à croisillons.
Ses douves étaient
autrefois alimentées au moyen de tuyaux en terre,
conducteurs des eaux de la fontaine du Bois-Livry,
maintenant renfermée dans le parc de la Barbelinière.
Nous avons remarqué, dans une cuisine encore
bien conservée et séparée du château, une cheminée
ayant 3 mètres de long sur 1,20 m de profondeur.
Son
manteau, surmonté d'une archivolte, repose sur deux
piliers de 4,60 m de haut. Cette cuisine communiquait
au manoir par un souterrain qui passait sous les
douves. » (NDLR : ce doit être la cave de notre ami
Georges Touillet. Nounours si tu lis ces lignes...).
« En 1447, l'évêque de Poitiers
échangea cette baronie et les seigneuries de
Saint-Christophe, de Faye-la-Vineuse et la
Tour-d'Oiré, pour le château de
d'Harcourt-lès-Chauvigny, que lui donna Charles
d'Anjou, comte du Maine, alors vicomte de
Châtelleraud. »
Parmi
les seigneurs et propriétaires de Thuré qui se
sont succédé nous relevons Pierre Demarconnay « qui mourut le 26
juillet 1529, ainsi que l'atteste l'inscription
suivante que nous avons recueillie sur un mur
faisant autrefois partie de l'ancienne chapelle de
Notre-Dame du cimetière de Thuré : St. Noble homme
Charles de Marconnay, en son vivant seigneur de la
Barbelinière et de Montaré, sénéchal du duché
Loudunais, de Chastelleraud, conseiller et maistre
d'hostel du roy notre sire, qui trespassa le vingt
et sixième jour de juillet l'an mil cinq cent
vingt et neuf, pries Dieu pour luy.
Au-dessous
de cette inscription, l'on voyait anciennement un
tombeau en pierre. Le couvercle, appuyé maintenant
le long de ce mur, à l'extérieur, représente un
homme couché. Sa tête, qui a été enlevée, reposait
sur un coussin soutenu par deux anges. Ce personnage
a les deux mains jointes sur la poitrine. De son
côté droit pend un longue épée attachée à un cordon
qui ceint le corps entier. »
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