Bulletin n° 114 - Janvier 2025

Le généalogiste amateur est honoré de pouvoir répondre à l'appel du pied lancé pour apporter sa modeste contribution à l'édifice de l'histoire familiale de Joseph Jérôme Savaton, personnage central de cette première édition de l'année 2025. Une rapide recherche nous permet de voir qu'il a vu le jour le 9 octobre 1760 à Châtellerault, quartier Saint-Jacques. François Joseph, son père (1737-1797) était artisan serrurier paroisse Saint-Jacques. Sa mère, Marie Louise Girault dépendait elle de la paroisse Sainte-Triaise de Poitiers où elle s'est mariée et où son père Jean était sacristain. Elle était fille d'un maître vinaigrier de Poitiers marié à Rouillé, lui-même fils d'un marchand bonnetier picton. Michel Savaton (1701-1779), grand-père de Joseph Jérôme (le prêtre), vous suivez ?, aussi serrurier et marchand minotier à Châtellerault Saint-Jacques épousa en 1726 Marie Lourdault (1709-1776) à Saint-Jean-l'Evangéliste. Le père de cette dernière, Anthoine Lourdault baptisé en 1681 à Saint-Jean-l'Evangéliste, voiturier et marchand minotier à Châtellerault était le fils de Jean, marchand (aussi voiturier) né à Scorbé-Clairvaux en 1651 et mort jeune, 29 ans, à Châtellerault (S.-J.-l'Ev.). Étonnantes surprises de la recherche généalogique ! le marchand Jean Lourdault, décédé à Thuré en 1693 et son épouse Perrine Lizabois seraient, sauf erreur, les ascendants à la 11^e génération de l'amateur généalogiste membre du CGP. Le ci-devant Joseph Jérôme Savaton, citoyen-curé, serait donc son cousin. Que sont-ils devenus ? Le mystère demeure. Rien de la famille Savaton du Châtelleraudais dans l'état civil de la Vienne après 1797. Une piste ? Charles Savaton, marchand horloger, marié à Angers, Maine-et-Loire, 2^e arrondissement, le 10 germinal an 7 avec Louise F. J. Dubreil.

https://www.geneanet.org/releves-collaboratifs/view/68546/736

https://gw.geneanet.org/pouffarin1_w?lang=fr&pz=christian&nz=pouffarin&p=joseph+jerome&n=savaton

Bulletin n° 115 - Mars 2025

Le 8 mai prochain, nous célébrerons un événement marquant de l'histoire mondiale : les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette date symbolise le retour à la paix après une période de conflits intenses et dévastateurs. Jean-Louis Lamouraux, aussi chercheur du Centre châtelleraudais d'histoire et d'archives (CCHA), a eu l'occasion de rencontrer des témoins de cette époque troublée qui ont partagé avec lui les difficultés du quotidien durant les dernières années de ce conflit. Tout était encore compliqué et chaque individu devait s'adapter du mieux possible, jour après jour. L'absence de nombreux hommes, requis au STO, dans les maquis ou prisonniers, pesait lourdement sur les familles. Dans le Châtelleraudais la peur constante des bombardements faisait aussi partie intégrante de la vie quotidienne. Face à l'occupation, beaucoup ont choisi de résister (Mme Busseau, A. Bucco, J. Muller...), prenant des risques énormes pour préserver leur liberté et celle de leur pays. D'autres, souvent par nécessité ou contrainte, ont collaboré avec l'occupant. Ces choix difficiles ont laissé des marques indélébiles sur la société d'après-guerre. La fin de la guerre a apporté un soulagement immense mais a aussi laissé des cicatrices profondes. En réfléchissant à ces années difficiles, nous réalisons combien la paix est précieuse et restons vigilants face aux menaces modernes qui pèsent sur notre monde.

Bulletin n° 116 - Juin 2025

Après avoir évoqué les souvenirs familiaux, Évelyne après une longue et patiente consultation des registres paroissiaux remontant au XVII^e siècle explore l'histoire de la naissance et retrace le rôle des matrones de Thuré dans le processus de l'enfantement. Matrones qui avaient, malgré le taux de mortalité élevé de l'époque, la tâche cruciale d'assurer la filiation maternelle de l'enfant et d'administrer l'ondoiement ou le baptême du nouveau né. Leur fonction principale était de soutenir la mère pendant l'accouchement car l'assistance fournie aux parturientes durant le travail était souvent médiocre, témoignant des lacunes médicales de l'époque. Leur présence apportait seulement réconfort et respect des pratiques traditionnelles d'accouchement. Bien des choses vont changer après la Révolution, l'institution de l'état civil et la formation du métier de sage-femme dont nous retrouvons les noms des dernières de Thuré à travers les différents recensements...